Une fois n'est pas coutume, il n'y aura pas de photos de bateau... Les conditions de vent ne nous ont pas laissé le temps de sortir les téléphones...
Chapitre I) Dans le vent
Un départ samedi matin pour Port-Camargue. La météo ne s'annonce pas bonne sur la France mais sur le sud c'est pas trop mal...
Allez on descend mais sans les enfants. Un weekend en amoureux.
Essaie de mon cadeau de noël |
Le vent souffle bien, je prépare un ris. Bizarre 30 mn plus tard pétole.. Plus rien sur l'eau, on cherche les risées, nous n'hésitons pas à mettre le moteur le temps que le vent s'établisse...
J'ai juste le temps de dire à Sixtine de couper le moteur que je reprends très rapidement le ris que j'avais précédemment enlevé.
Une fois de plus la méditerranée est traître. En quelques minutes nous passons de 0 à 40 km.
La mer moutonne de tous les côtés et les vagues sont courtes et serrées. Astrée doit battre son record de vitesse et de gite.
Sixtine serre très fort les dents, moi j'apprends à connaitre les limites du bateau.
Pas facile de se caler à la gite. Pour réguler la fougue d'Astrée, j'ai l'écoute de grand voile dans la main, la barre dans l'autre. Conclusion le bateau est assez bien équilibré.
Le bateau est ardent mais pas trop. Pour calmer le jeu et ne pas transformer la sortie en amoureux en galère nous tirons des bords de largue. Tout se passe normalement.
Bizarre, il n'y'a pas grand monde dehors à part quelques kites Surfs.
On revient vers le port histoire de ne pas prendre de risques. Commence alors le temps des manœuvres devant le port. Virements de bords, empannages se succèdent tandis que le vent continue de monter en puissance. Après 3 heures de temps musclé et de quelques chandeliers mouillés et d'embruns bien salés nous décidons de rentrer.
Sixtine à la barre, moi en mousse pour affaler les voiles et préparer les aussières.
Arrivée Nickel, Astrée amarrée, on souffle et on déjeune à 15H ! C'est le temps du débrief !
- "J'ai eu peur, j'ai un peu paniqué, je ne savais plus d'où venait le vent mais c'était sympa car j'ai vu que tu maîtrisais."
- "J'ai eu moins peur, je n'en menais pas super large mais j'étais content de voir que le bateau réagissait bien, que ma femme n'était pas si paniquée que ça, voire qu'elle trouvait un certain plaisir à la situation à condition que ça ne dure pas trop longtemps".
Donc mission accomplie : ce ne fut pas la galère.
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Chapitre II ) Après l’effort le temps du réconfort.
Fin d'après midi nous décidons d'aller visiter la Cathédrale de Maguelone. L'endroit est splendide ! Sixtine brûle un cierge. Bonne maman pour sure aurait aimé ce lieu !
Le soir direction la ville de Sète pour un bon apéro et un dîner aux odeurs et aux couleurs de la mer (parillada de poissons).
Dodo à Balaruc dans le studio de mes parents qui nous l'ont gentiment prêté (ce sera plus confortable que sur le bateau et surtout plus calme : pas de vent dans les drisses..) .
Dimanche matin rien ne vaut un petit déjeuner sur les planches de Balaruc les Bains.
Midi, direction Marseillan et ses parcs à huîtres.
Une vraie bonne surprise nous attend quand, au détour d'un minuscule chemin, nous trouvons un couple d'ostréiculteurs qui nous ouvre sa terrasse et sort une table pour nous faire déguster sa production et nous expliquer en quoi consiste leur travail au quotidien.
Il est temps de rentrer et d'aller voter ! Sixtine sera la dernière votante de la commune !!!
Week-end réussi !